Desaphy Marc

Marc Desaphy (1932-2019) est simple sergent dans une unité de transmissions. Sa vie bascule le 30 septembre 1956 à Alger, lors de l’explosion d’une bombe dissimulée au Milk Bar de la rue d’Isly. Il y perdra une jambe.

Souhaitant continuer à servir dans l’armée, ce militaire de 24 ans est chargé par le général Massu, alors commandant de la 10e division parachutiste, de mettre en place plusieurs services d’aide sociale : centre de formation professionnelle pour les jeunes Algériens, centre d’accueil à la réinsertion des personnes sortant de prison, établissement de jeunes filles.

Quelques années plus tard, Marc Desaphy est expulsé d’Algérie. La revue « Paras » qu’il a fondée est favorable à l’Algérie française, et elle irrite le gouvernement. Une fois revenu en métropole et mis en retraite d’office, il poursuit en Béarn l’action sociale menée dans le cadre de l’Association pour la jeunesse algérienne. En février-mars 2016, il décide de déposer aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques un fonds constitué d’une correspondance, de photographies, de coupures de presse et de documents liés à son activité professionnelle.