Épuration

À la Libération, avant que les cours de justice et chambres civiques ne soient créées et installées et à la faveur des mouvements de foules où la joie, le désir de vengeance et les règlements de comptes se mêlent, les Résistants mais aussi la population et les indignés de la dernière heure souhaitent une justice exemplaire. Ils s’en prennent donc aux collaborateurs, ou à ceux considérés comme tels (femmes tondues, exécutions sommaires,…). L’épuration extrajudiciaire entraîne la mort d'environ 9 000 personnes, dont un tiers par des Résistants. À cette épuration sauvage succède une épuration légale.