Pyrénées-Atlantiques - le département Dossiers pédagogiques des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques

Résistance / Résistant

En réaction à la signature de l'Armistice, certains Français répondent à l’appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle sur les ondes de la BBC depuis Londres, appelant à l’organisation de la Résistance. Ils forment des groupes d’abord isolés et sont peu nombreux. Leurs activités se limitent au renseignement, à l’aide à l’évasion d’aviateurs ou d’opposants au nazisme et à la fabrication de faux papiers. En 1943, le CNR unifie, autour de la figure de Jean Moulin, les nombreux réseaux existant sur le territoire français (MUR, CDL…). Les actions armées se multiplient : sabotages (voies ferrées, ponts...), assassinats d’officiers, de soldats allemands et de collaborateurs. Des journaux clandestins sont également édités. Le lien entre la France libre et la Résistance intérieure se fait par le biais d’émissions de radio émises par Radio Londres, comme « Les Français parlent aux Français », diffusant des messages codés, ou « Honneur et Patrie ».

À partir de 1943 se constituent les maquis. Au total, les Résistants actifs ne sont pas plus de 400 000, soit 1% de la population française de l’époque.

Les Résistants paient souvent cher leur action patriotique et la commune de Portet, près de Garlin, connaît un épisode tragique : le 3 juillet 1944, 1 200 allemands montent à l’assaut du village, occupé par plus d’une centaine de Résistants ; quinze d’entre eux et cinq civils sont tués sur place. Les maisons sont pillées et incendiées, dont une avec ses occupants. Quarante trois prisonniers, transportés vers Pau, interrogés sous la torture, sont tous exécutés au Pont-Long.

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